« Jai finalement passé une partie de ma vie à écrire. Oh, sans prétention, mais avec toujours un grand plaisir, même...
« Jai finalement passé une partie de ma vie à écrire. Oh, sans prétention, mais avec toujours un grand plaisir, même si, comme le prétendent certains, « Ecrire est une souffrance ». Cest parfois vrai. A quatorze ans, je suais misérablement sur des alexandrins pour la construction dune tragédie, puis sur un premier roman policier. (Hélas, de multiples déménagements ont fini par avoir leur peau). LHistoire avec un grand H a, par la suite, occupé toute ma carrière, à Saint-Exupéry dabord, puis à Jean-Michel ; jai adoré mon métier, peut être parce que mes élèves mont rendu autant que je leur avais donné. Mais quand la sonnerie a retenti pour la dernière fois dans le grand couloir du lycée, il a bien fallu continuer à triturer ces fichus neurones pour les laisser dans un état de marche à peu près potable. Et pourquoi pas redescendre de la Grande Histoire dans la petite, ou mieux, les inserrer lune dans lautre ? Je me suis donc intéressé aux Emprunts Russes, un peu par hasard, mais aussi parce quils revenaient à la surface après quatre vingts ans de sommeil, et quils étaient accompagnés dune bonne vieille odeur dargent qui avait imprégné quelques vieilles armoires remplies de secrets de famille pas toujours bon à réveiller. »
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