Jean Challié1880 – 1943 Agrandir

Jean Challié 1880-1943

de Laurence Buffet-Challié

Un grand peintre injustement oublié

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Areo-4020

63,00 €

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« Grand peintre injustement oublié, il a côtoyé Fernand Léger et Picabia. Je suggère au lecteur qui ouvrira ce livre de s’attarder en premier lieu sur les peintures d’intérieur – et d’oublier le respect de l’ordre chronologique. Qu’il s’en imprègne, qu’il se coule au sein de leur émouvante intimité et qu’il en saisisse l’humanité et l’harmonie, avant de s’aventurer plus loin. Une fois sorti de l’ombre et rejoint la lumière, de s’accoutumer à l’espace retrouvé et suivre l’homme dans son cheminement solitaire, de loin, discrètement, pour ne pas le déranger dans sa quête d’un absolu qu’il nous fait partager. À cet instant le choix du sujet n’a plus vraiment d’importance. Mais il s’agit d’un autre discours ! Plus qu’à nous-mêmes, son œuvre appartient au temps. »
Patrick Bailly-Cowell.

Cet ouvrage est la première monographie consacrée à Jean Challié, grand peintre injustement oublié. Laurence Buffet-Challié nous y fait découvrir de façon extrêmement sensible la vie de son père. Elle le fait avec beaucoup de passion, sans jamais tomber dans l’hagiographie.

Jean Challié est né à Echenoz-la-Méline, canton de Vesoul (Haute-Saône), en 1880.
À 17 ans, il suit les cours de Gérôme en compagnie de Fernand Léger.
En 1900, il fréquente le cirque Médrano avec Picasso, Max Jacob, Rouauld, Van Dongen… et débute une carrière prometteuse, mais refuse toute manifestation officielle. Il peint le Loing, à la limite de la forêt de Fontainebleau, avec Picabia, son futur beau-frère, et, à Montmartre, se lie d’amitié avec Raoul Dufy.
À partir de 1902 Challié fera de fréquents séjours en Bretagne : Perros-Guirec, Ploumanac’h, La Clarté, Lannion, Paimpol, Loguivy…
De 1909 à 1914, il expose dans de nombreux salons et galeries parisiens, et fait l’unanimité de la critique (Apollinaire, Vauxcelles…).
Gazé en 1915, il emménage à Etival, un village typique des plateaux jurassiens, où sa famille maternelle possède une maison. Le Jura l’inspire : paysages, neiges, travaux agricoles et vie familiale.
Entre les deux guerres, il est à nouveau présent dans les salons et les galeries (Manzi-Joyant, Allard, Bernheim…). Sa peinture est de plus en plus marquée par un esprit d’indépendance vis-à-vis des grands courants artistiques de l’époque, multiples et contradictoires. Seul Vuillard, un autre grand franc-comtois, trouve grâce à ses yeux.
Mais la seconde guerre l’isole dans le Jura. Il ne regagne son atelier parisien qu’en 1942, pour y préparer une ultime exposition, mais une mauvaise grippe l’emporte en 1943.

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